- Une première question revient souvent : est-on fait
pour un métier ?
- Nous avons des aptitudes et un intérêt plus ou moins
important pour des fonctions : fonctions commerciales, fonctions d’écoute
et d’aide, fonctions techniques, comptables …
- La notion de métier renvoie
à un travail technique : le menuisier, l’ébéniste, le coiffeur…le
pilote de ligne.
- Prenons le pilote de ligne : il va recevoir une
formation et il va piloter. Mais peut-être que très vite on va lui demander de
recruter de nouveaux pilotes, de former de nouveaux pilotes, de contrôler
d’autres pilotes, d’encadrer une équipe de pilotes, de rédiger des procédures,
des instructions… bref d’assumer de nouvelles fonctions pour lequel il n’a pas
été formé…
- Il en va de même pour le menuisier, l’ébéniste, le coiffeur…
- Pour mon cas, je suis « fait » pour tous les
métiers qui nécessitent une analyse, une réflexion, qui me permettent de
communiquer, d’échanger de convaincre, d’innover, d’inventer, de rédiger, de me déplacer, etc
- Je ne suis pas « fait » pour recruter, mais si je
retrouve dans ce métier ce que j’aime faire (mais que j’ai appris à aimer…) et
bien faire, alors je m’épanouirais… alors, j’en ferai mon métier. Et cela fait
30 ans que cela dure…
- Une seconde question revient périodiquement : Y a t’il
vraiment des métiers féminins et des métiers masculins ? Non, bien sûr. Les
mentalités ont évolué. Le regard des autres a évolué. Et on ne peut que s’en
réjouir.
- Cependant, le niveau d’études me semble constituer une ligne
de partage. Pour les diplômés de l’enseignement supérieur, les hommes et les
femmes peuvent rigoureusement exercer le même métier et au même salaire. Il n’y
a aucune discrimination à ce niveau,
quoique l’on puisse dire…
- Pour les non diplômés, les stéréotypes me semblent plus
tenaces…: LA secrétaire, LA caissière de supermarché… même s’il existe des
secrétaires hommes, des caissiers… Il me semble que pour les
« petits » salaires, voire, les salaires de « complément »,
la différence subsiste. Pour les cadres, non.
- L’adéquation tête/emploi n’existe donc pas, même si pour
vendre des produits capillaires, il vaut, peut-être, mieux avoir de beaux
cheveux plutôt qu’être chauve… De même qu’être svelte, pour travailler
dans un club de sport, semble préférable à l’embonpoint de certains (suivez mon
regard…).
Florian Mantione est plus
qu’un « chasseur de têtes ». Depuis 30 ans, il conseille les chefs
d’entreprise par des missions de conseil en recrutement, de formation,
d’organisation, de coaching. Mais il conseille aussi les candidats par
des missions d’outplacement pour les aider à retrouver un emploi ou par
des bilans de compétences pour les aider à mieux se positionner. En
dehors de son métier, Florian Mantione est également passionné par tout
ce qui concerne l’humain, les groupes, les organisations, les réseaux.
Son blog lui permet de communiquer de manière décalée sur le management et les Ressources Humaines. Son site Internet www.florianmantione.com est aussi utile pour les candidats que pour les employeurs.
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